Un jour, sur un sentier raide et pierreux,
j'ai rencontré une petite fille qui portait sur son dos son jeune frère.
- Mon enfant, lui ais-je dit, tu portes un lourd fardeau !
Elle me regarda, étonnée, et répondit :
- Ce n'est pas un fardeau, Monsieur, c'est mon frère !
Je restais interdit, et la réponse de cette enfant s'est gravée dans mon coeur.Maintenant, quand la peine des Hommes m'accable
et que le courage me quitte,
je repense à cette enfant et je me rapelle :
Ce n'est pas un fardeau que tu portes,
c'est ton frère....
Je suis régulièrement sollicité par des messages du style :
“Je veux devenir guérisseur, je sens que j’ai un potentiel, je veux faire la même chose que vous... Comment dois-je faire ? Pouvez-vous m’aider ??? Acceptez-vous d’être mon maître”....
Ou : je suis thérapeute, je travaille avec telle ou telle énergie, j’ai d’excellents résultats.... mais il me manque juste “LE” grimoire pour telle ou telle chose. Pouvez-vous me le faire parvenir ??? etc... etc...
Ma réponse est toujours la même : Désolé, je ne peux pas “fabriquer” un guérisseur.
Au mieux, je peux participer à la formation de “l’aspirant guérisseur”, donner quelques conseils, quelques précisions techniques, et je peux, comme je le fais souvent, organiser des séminaires de radiesthésie médicale, conseiller des formations, indiquer les matières indispensables à connaître.
La plus grande partie des participants à ces séminaires deviendront peut-être de bons thérapeutes, mais rares sont ceux qui deviendront “guérisseurs”, car la capacité, l’efficacité, ce n’est pas moi qui peux la donner...
Si un "guérisseur" obtient de bons résultats, on dit généralement qu'il a un "DON". C'est vrai.
Mais il faut bien comprendre le véritable sens de ce mot. Pour beaucoup de personnes, ce guérisseur a de la chance : il a un "don" de naissance - Or ce n'est généralement pas le cas. Le mot "DON" vient de "donné" : ON lui a donné ce pouvoir, cette capacité. Et si "ON" (le "ON" qui est là-haut) le lui a donné, c'est qu'a un moment de sa vie, il était prêt pour le recevoir, que sa vie, ses pensées, son empathie pour les autres, et son sincère désir d'aider l'en ont rendu digne.
Si tu veux devenir guérisseur,
avant toute chose, médite un moment sur “la prière du guérisseur” (qui se trouve en encadré dans cette page) et tout ce que cela implique, mais principalement sur la première phrase de la prière :“Sauveur de tous, tu m’as appelé pour veiller sur la vie et la santé de tes créatures...”
“Tu m’as appelé” Tout est dit dans cette petite phrase : ce n’est pas vous qui choisissez, “on” vous a appelé (parfois même vous pouvez être appelé alors que vous n’en aviez pas l’intention ni l’envie : mais dans ce cas, quoi que vous fassiez, vous n’échapperez pas au destin qui vous a été assigné...)
Mais c’est une autre histoire. Revenons à celui qui veut être guérisseur.
Si tu veux devenir guérisseur :
tu devras d’abord montrer que tu en es digne, que tu le mérites, que tu en es capable. Et comme pour obtenir un emploi dans notre bas monde, si tu veux qu’on t’appelle, tu dois présenter une demande, et pour cela préparer ton “Curriculum Vitae”. Et pour avoir une chance de recevoir une réponse favorable, il est préférable que ce “curriculum vitae” soit bien fourni, bien “étoffé”.
Etoffé d’études, de connaissances, d’expériences, de patience, de sentiments purs et exempts de mercantilisme...
Un “curriculum vitae” de cette importance (qui va engager toute ta vie) doit être particulièrement soigné. Alors prends patience - apprends la patience - et apprends...
Apprends tout ce que tu peux apprendre.
Participe à plein de séminaires (on y apprend toujours quelque chose, ne serait-ce que ce qu’il ne faut pas faire, ou que la matière enseignée ne te convient pas...). Ne sois pas avare de ton temps, de ta peine, de ton argent.
Apprends. Apprends toujours, apprends TOUS les jours, apprends tous les instants de ta vie... Lis des livres, des tas de livres.
Fais tes expériences. Apprends à utiliser un pendule correctement, apprends tout ce que tu peux apprendre des hommes, de leurs faiblesses et de leur force, apprends la nature, apprends les lois de la vie.
Apprends la compassion, apprends à t’oublier : tu ne t’appartiendras plus. Et c'est pour la vie ! car si tu deviens VRAIMENT guerisseur, tu ne seras jamais à la retraite...
► Et quand, avec modestie, tu penseras être prêt, présente ta demande - et tu seras prêt lorsque tu sauras sans hésitation à “qui” présenter cette demande - et ne sois pas trop pressé : une bonne expérience de la vie est indispensable (et si tu peux justifier de quelques vies antérieures et d'un karma personnel positif, c'est un atout non négligeable...)
Prépare une petite cérémonie, prépare l’endroit (tu peux éventuellement préparer un petit autel, allumer des bougies... mettre des fleurs...), prépare tes mots... Et présente ta demande à haute et intelligible voix.
Dis clairement ce que tu veux, ce que tu demandes, et surtout, n’oublie pas de faire la promesse de toujours, quoi qu’il arrive, être disponible pour aider ceux qui souffrent.
Cette promesse est indispensable, c’est la partie la plus importante dans ta requête : c’est un engagement à vie.
Tu choisis ton camp. Tu fais le serment de toujours lutter contre le mal, contre les forces du mal, contre les forces noires, tu t’engages dans la Lumière. Et tu t’engages à toujours, et pour toujours, être disponible pour aider ceux qui feront appel à toi, sans rien attendre en retour... Et JAMAIS, jamais, travailler pour le mal, ne jamais céder aux tentations "du côté sombre de la Force".
Ensuite, si ta demande est acceptée, tu t’en rendras compte rapidement, dans les jours qui suivront... car beaucoup de choses vont changer pour toi et dans ta vie...
Tu auras certainement des moments difficiles, tu devras surmonter de épreuves, mais tu en sortiras grandi et renforcé...
"Si je vous mets en garde contre la recherche du savoir et des pouvoirs occultes, ce n’est pas pour vous empêcher de devenir clairvoyants, guérisseurs, astrologues, alchimistes, mages, kabbalistes et tout ce que vous voulez…
Au contraire, je veux vous rendre capables d’aller aussi loin que possible dans le savoir et les pouvoirs.
Mais je sais que pour avancer véritablement sur le chemin de l’évolution, ce n’est pas par là que vous devez commencer.
Les humains sont instinctivement attirés par certaines choses dont on ne peut nier qu’elles sont intéressantes, importantes, mais elles ne sont pas l’essentiel.
L’essentiel, c’est d’apprendre à vivre, oui, je veux dire comment se comporter dans l’existence quotidienne. Ensuite, ils pourront se permettre de développer telle ou telle faculté et devenir guérisseurs, clairvoyants, kabbalistes, alchimistes, etc., mais pas avant.
Tant que la question de la vie n’est pas réglée, quoi qu’ils fassent, ils sont exposés à tous les dangers. Je sais que cette façon de voir n’est ni agréable ni appétissante pour vous, mais si vous la prenez au sérieux et l’appliquez, vous constaterez bientôt les résultats."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Petit texte tiré du livre “Guérir par la Lumière” de Barbara Ann Brennan
Ma vision personnelle de guérisseuse :
J‘exerce depuis près de quinze ans, et j'ai de plus enseigné Ia guérison durant treize ans.
J'ai acquis la certitude absolue qu’enseignement et guérison doivent être abordés avec amour, humilité, courage et force si l'on veut qu ils soient efficaces. Ils doivent rayonner de la clarté des vérités spirituelles profondes.
On ne devient pas guérisseur ou enseignant sans efforts. Il faut se développer, se modeler et pratiquer longuement, tout en demeurant humble et d'une scrupuleuse honnêteté envers soi-même.
La tâche la plus ardue dans I'apprentissage de la guérison ne réside pas dans les techniques, mais dans le développement personnel qui seul permet d’acquérir naturellement les techniques. Au cours de mes années d'enseignement, j'ai vu des débutants se lancer dans des techniques poussées avant d'avoir acquis la puissance spirituelle correspondante, avec pour résultats trop de fantasmes et même un préjudice temporaire causé aux champs d'énergie des autres personnes.
J'ai vu aussi des gens s'intituler guérisseurs après deux jours de travail, prendre en charge des patients qu’ils ne pouvaient évidemment pas soulager et qui se retrouvaient parfois à I'hôpital.
Bien guérir dépend, non pas de techniques, mais de l'état d'esprit dans lequel on les aborde.
► Quelqu'un un jour m'a demandé : "... oui mais alors, comment on sait si on suit le bon programme alors ?"
et j'avais répondu :
"Très simplement : en aimant la vie, en s'efforçant toujours de donner le meilleur de soi-même, en s'aimant soi-même et en aimant les autres, et surtout en ne cherchant pas "midi à 14 heures"...
En aimant et en protégeant la Nature et TOUTES les créations, toutes les vies, en étant simple et naturel, et en essayant de retrouver un ami qui nous a quitté : le "Bon Sens".
La prière du Guérisseur :
Sauveur de tous,
Tu m'as appelé pour veiller sur la vie et la santé de tes créatures.
Que ni l'avarice, ni soif d'argent, de gloire ou de réputation ne faussent mon coeur, car les ennemis de la vérité et de l'amour pourraient aisément me tromper et me rendre oublieux de mon but : faire du bien à tes enfants.
Donne-moi la force, le temps et l'occasion de corriger sans cesse ce que j'ai acquis et d'en élargir constamment le domaine. La connaissance est sans fin et je peux, aujourd'hui, découvrir mes erreurs d'hier et, demain, obtenir une clarté nouvelle sur ce dont je me crois fermement assuré.
Donne-moi l'amour pour que, chargé de ma propre peine et sans refuge souvent pour moi-même, je trouve toujours en moi une douceur, un abri, une force pour le désespéré qui m'attend.
Donne-moi la grâce, pour qu'en mon plus mauvais moment, dans mon incertitude, ma faiblesse d'homme, mon trouble, je reste toujours assez sage, assez bon, assez pur, digne de la douceur sacrée dont la foi s'est donnée à moi.
Donne-moi la fidélité dans la miséricorde, pour que je n'oublie pas et n'abandonne jamais le moindre des misérables qui à moi se fient.
Donne-moi la Lumière.
Eclaire-moi dans l'obscurité d'autrui, pour que, obligé de pénétrer dans le secret des corps et des âmes, je ne me trompe pas de route et ne blesse rien en passant.
Donne-moi la force, ô mon Dieu, pour que le poids de tous ne vienne par trop m'accabler, pour que la détresse que je porte n'atteigne pas ma joie, pour que la blessure que je panse ne me fasse pas de mal...
Extraits de "La prière du Guérisseur",
d'après MAIMONIDE médecin juif du douzième siècle
Au-delà du pardon
Dans toutes les thérapies approchant le psychisme, on entend toujours dire : vous devez pardonner, vous irez mieux quand vous aurez pardonné, vous devez apprendre à pardonner, vous devez vous pardonner à vous-même...
Dernièrement, à l’occasion de la “Fête des mères” (comme si un seul jour dans l’année devait être la “Fête des Mères” !!!) une publicité a attiré mon attention : sur une affiche, il était écrit “il est temps de lui pardonner”
- pardonner à sa mère ??? mais quelle hérésie !!
Gardez-vous bien de pardonner !!!
Car qu’est-ce que le pardon ??? Qui suis-je pour pardonner... car pardonner c’est d’abord condamner...On ne peut pardonner à un innocent : puisqu'il est innocent, il n’y a rien à lui pardonner.
Donc, si on pardonne à "l'autre", c’est bien qu'on l'a d'abord considéré coupable, et consciemment condamné...
En toute logique, si je pardonne
Le système énergétique et les corps subtils de l'être humain irradient l'énergie tout autour
d'eux et la reçoivent en permanence.
